Un collectif d’artistes c’est super !! Si créer est un grand plaisir, ça ne sert à rien si tout reste confidentiel et que personne ne voit rien à part papa, maman, mémé et le petit dernier.
Alors, depuis la création du Collectif Quatre Ailes, tout le monde met la main à la pâte pour que nos créations dépassent le cercle des amis.
Mais communiquer, diffuser un spectacle, négocier, relancer, harceler poliment mais fermement, proposer des arrangements, faire des pirouettes, jouer du mail et du téléphone… tout ça, commençait à dépasser largement nos compétences et à écraser les frêles épaules de vos fidèles serviteurs et teuses.
Horreur, malheur… c’était la salsa du démon… Il nous fallait absolument de l’aide.
Quand soudain, nimbée de lumière par le judicieux jeu de reflets des rayons du soleil couchant percutant un demi de bière encore frais… surgit de l’au-delà, une femme.
Non pas celle qui survient souvent dans un nuage de poudre de riz et qui est désagréable… Mais une autre.
Il s’agissait de Dame Piloute connue sous le nom de Cécile Mari.
Laissons-lui là parole :
« Après trois années passées comme webmaster dans une agence de communication interactive, j’ai décidé de m’orienter professionnellement vers mes passions. J’ai donc suivi une formation de montage de projets culturels qui m’a donné l’occasion d’effectuer un stage dans une compagnie de théâtre.
Pour parfaire ma culture théâtrale et acquérir des bases solides dans la production et la diffusion de spectacles, j’ai entrepris de reprendre des études en art du spectacle. 2006 fut l’année de la rencontre avec les membres du Collectif Quatre Ailes. J’ai été charmée par leur spectacle « Sir Semoule ». C’est ainsi que lorsque Damien m’a proposé de travailler à la diffusion du spectacle, j’ai été enchantée de rejoindre le collectif. J’espère vivement pouvoir contribuer au succès de Sir Semoule et aux futurs spectacles du collectif ! »
Le miracle venait de se produire ! Youpi Youpla !
Piloute rejoint donc l’équipe dans le rôle de la femme orchestre de la diffusion.
Et merci à Yannick sans qui ce demi surnaturel n’aurait jamais été servi.